Egaré parmi les trains ?

Quel endroit sinistre, j'étais arrivé d'un pas incertain dans cet endroit où je n'étais encore jamais vraiment aller, quoi de plus normal, que pouvais-je bien faire dans un endroit pareil ? Je me trouvais dans le quartier Sud, moi, le vieux chien de l'Ouest mais comment étais-je arrivé là ? Je me le demandais bien. J'étais en train de longer un quai au côté d'un vieux train inactif depuis déjà bien longtemps puis je m'arrêta et jeta un regard par dessus mon épaule, j'avais du me tromper quelque part...Cette vieille gare n'attirait plus aucun humain en ces lieux, mais je percevais pas mal de présence canine, récentes ou non. On pouvait dire que l’ambiance morose des lieux avait un semblant de similitude avec mon pelage grisâtre mais il en était rien de plus. Je repris ma route, je regardais les alentours, peut-être trouverais quelque chose qui me rappellerais un chemin emprunté, il fallait dire que mon sens de l'orientation n'était plus ce qu'il était.

Tout à coup, un bruit métallique m'interpella derrière moi, mais il n'y avait rien, j'avais pourtant eu l'impression que quelque chose en fer venait de toucher brutalement le sol mais, c'était peut-être mon imagination. Je regarda de nouveau devant moi et j'eus comme qui dirait la surprise de voir deux bon gros bouledogue non loin qui me barraient la route. Leur regard sombre et leur babine retroussé me laissais penser que ma présence ici n'était pas la bienvenue. Loin de vouloir chercher les ennuis, je passa mon chemin sur la droite mais alors, une voix grave venant de l'un des deux chiens s'adressa à moins sur un ton sarcastique :

- Alors papy...? Qu'est ce que tu viens faire là ? Tu n'as rien à faire ici d'autant plus que...ce n'est pas ton quartier !

D'un ton néanmoins calme et confiant, je m'arrêta pour les regarder et m'adresser à eux :

- Je ne fais que passer, je me suis retrouvé ici par hasard, je ne cherche pas la bagarre.

- Pas de chance ! Nous on la cherche !

Ils se rapprochèrent de moi, je fronça légèrement les sourcils, ah les jeunes ! C'était un peu lâche de s'en prendre à deux contre moi mais bon...Moi même, je n'étais pas sûr de pouvoir les vaincre, peut-être voulaient-ils seulement m'effrayer, bien que j'en doutais sévèrement. Enfin, le premier chien fonça sur moi, j'eus largement le temps de l'esquiver mais le deuxième ne me rata pas et me percuta pour me repousser violemment sur le côté tandis que l'autre en profita pour se ressaisir et revenir sur moi. Mes larges crocs se dévoilèrent, les bouledoques avaient de sacré machoire mais moi j'avais de sacré canines alors dites moi, quel était le plus important ? Faire mal à autrui n'était pas mon fort mais je n'avais pas le choix, je mordis profondément l'un des deux chiens à l'épaule et il se mis à gémir de douleur mais l'autre m'attrapa la nuque de ses crocs et tenta de me faire lâcher prise, heureusement que mon pelage épais me protéger un minimum de la douleur mais le deuxième chien se débattit violemment et finit par se libérer avant de se tourner vers moi qui était bloqué par celui qui me tenait à la nuque. Je parvins à renverser ce dernier pour me libérer mais tous deux revinrent aussitôt à la charge, ils jeunes et forts et avaient en plus l'avantage d'être deux mais je devais tenir bon, je le devais !

Ah, ce bon vieux quartier quartier Sud ! Sale, pauvre, où les chiens sont méfiants et agressifs, et dont la chef est – paraît-il – terrible et sadique ! J’attends impatiemment de la rencontrer, cette Ambre ! Et pour bien provoquer le diable, je me balade tranquillement sur son territoire ! Pourquoi cette attitude suicidaire, me demanderez vous ? Et bien tout simplement pour une petite envie d’adrénaline. Je m’ennuie à ne rien faire, moi. J’ai besoin de bouger, d’avoir des sensations fortes, de vivre quoi !

Donc, je me retrouve dans une vieille gare, entourée de train inutilisés depuis des années, complètement délaissés. Il paraît que les chiens sauvages du quartier vivent dans ces wagons. En me trouvant ici, j’ai beaucoup de chances de rencontrer la terrible alpha du quartier Sud ! Pourquoi ne pas l’appeler, tant que j’y suis ? Nan, ça serait malpoli, voyons. Je ne suis pas comme ça. Enfin pas trop.

Alors que je zigzague entre les wagons, n’entrant toujours pas dedans – chaque chose en son temps, mon petit - , j’entends des grognements et des bruits de bataille provenant d’une carcasse de train, non loin de moi. Tiens tiens, de l’action ! Je me dirige vers l’endroit d’où proviennent les gémissement de douleur, me dépêche de trouver l’entrée du wagon, puis bondis à l’intérieur et me retrouve face à deux bouledogues en train de s’en prendre à... Un chien de mon quartier ! Sans réfléchir d’avantage, je bondis dans le tas et attrape un des deux chiens par le cou pour resserrer mes crocs de louve sur lui, le faisant lâcher l’ancien combattant de ma meute, puis je l’envoie voler contre la paroi du wagon. Il couine, puis se relève et tente de revenir à la charge pendant que son compagnon de combat plante ses crocs dans ma patte, me faisant lâcher un gémissement de douleur.

Alors que nous étions tous les trois en proie à un combat où je commençais à perdre mes forces, l'un de mes deux adversaires disparu de mon champ de vision, puis finalement le deuxième, ils étaient tous sur un autre chien qui m'étais venu en aide et que j'eus du mal à distinguer tant les deux molosses s'acharnaient dessus comme deux fauves affamés sur un bout de viande. Néanmoins, j'avais senti l'odeur de ma meute, malgré mes faiblesses et plaie, je me rua de nouveau sur le champ de bataille, un guerrier n'abandonnait jamais, j'avais perdu ma jeunesse mais l'esprit d'honneur était toujours là et puis, je me devais à mon tour d'apporter mon aide à...A ma chef de meute ! Mais oui, c'était bien elle ! Mais que faisait-elle ici ? Enfin, plus tard les explications, il fallait d'abord s'en sortir vivant et un gémissement de la part de la chienne louve aiguisa davantage mon envie de combattre. J'attrapa l'un des chiens au niveau de la croupe et le tira brutalement en arrière pour le dégager de la chienne, il gémit et gronde en même temps, puis se retourne subitement vers moi en m'arrachant à moitié le museau dans son élan puis je tenta de l'attraper à la gorge pour cette fois ci ne plus le lâcher mais il était rapide et vif, il ne se laissa pas faire et me repoussa contre le mur avant de repartir à la charge de ma chef dont la mort était bien plus importante à leur yeux que la mienne. Ma patte avant me fis boîter mais malgré cela, je revins sur le lieu de l'action sans prendre garde à ma personne et ma priorité fut tout d'abord d'éloigner ces molosses de la chienne-louve.

Les deux canidés s’acharnent sur moi, je ne sais même pas si je vais en ressortir vivante. J’aurais peut-être du établir une stratégie avant de me lancer dans le combat... Mais je ne suis pas vraiment comme ça. J’agis, je pense après. Ce qui me mets souvent dans des situations embarrassantes... Comme celle-ci.

Bon, maintenant, il est trop tard pour penser. Il faut se débrouiller. L’ancien de ma meute – Pharos, si je me souviens bien – tire un chien vers l’arrière, me dégageant de son étreinte. J’en profite pour attraper l’autre à la patte et le plaquer au sol, le retenant prisonnier sous mon imposant physique de loup. Je lui agrippe le cou, ratant volontairement la jugulaire – je ne veux pas le tuer, juste lui faire peur – mais il se débat et me griffe le ventre de ses pattes arrières. Pendant ce temps là, l’autre a réussit à se sauver des crocs du vieux guerrier et m’a bondit sur la croupe. Je lâche celui que je retenais prisonnier et me cabre, voulant faire tomber mon deuxième ennemi.

Tandis que ma chef était en proie avec l'autre chien, je me hâta de devancer celui qui m'avait échappé alors que la chienne était sur le point de le réceptionner. A ce moment là, je percuta l'animal qui s'effondra sous mon poids juste aux pattes cabrer de la chienne et je me redressa aussitôt pour continuer ma course derrière elle afin d'éviter que celui qu'elle avait plaqué au sol ne lui saute sur le dos et je le renversa de nouveau, l'écrasant littéralement sous ma carrure de gros chiens de berger, les crocs bien en évidence, ils n'avaient certes plus toute leur blancheur mais je déconseillais n'importe qui de voulait tester les limites de leur puissance. Le chien que je tenais finalement essaya de m'attraper la carotide mais je le maintenait aussi fort que je le pouvais, il pouvait être aussi agile qu'il le voulait, s'il ne pouvait plus bouger, cela n'allait pas lui servir à grand chose.

Encore une fois, le chien de berger me libère de celui qui m’a bondit sur le dos, pendant que l’autre me bondit dessus, me faisant rouler au sol. Ce chien n’est pas grand, mais il est lourd ! Je me retrouve sous lui, immobilisée. Je tente de lui donner des coups de crocs, et je finir par attraper une de ses pattes avants. Je serre mes dents de toutes mes forces sur son avant bras. Il couine pitoyablement et me relâche un peu. J’en profite pour me relever d’un coup en l’envoyant voler quelques mètres plus loin. Finalement, il se sauve en gémissant, courant le plus vite possible sur ses trois pattes encore utilisables.

Alors que je maintenais toujours l'autre chien sous mon poids, ma chef de meute s'occupait de l'autre que, à ma pire honte, je lui avais laissé. J'avais eu peur de ce choix car elle se fit renverser et écrasée par le bouledogue qui usait de force pour la plaquer au sol sur le dos. Fort heureusement, la jeune chienne lui agrippa la patte si fort qu'il se mit à gémir de douleur et le déconcentra. Elle en profita pour se relever et éjecter son adversaire plus loin, qui, en se relevant, pris aussitôt la fuite. L'autre chien voyant son compagnon prendre la poudre d'escampette, voulu en faire autant et se mit vivement à se débattre, je me retira alors de lui et il s'enfuit directement rejoindre son compère jusqu'à disparaître dans le décor glauque de la gare.

Le deuxième bouledogue finit par se sauver lui aussi, sûrement apeuré d’être seul contre deux grands chiens d’un autre meute, en plus. Après l’avoir vu disparaître au loin dans l’obscurité et étant sûre qu’ils ne reviendraient pas, je m’autorise enfin à m’asseoir et à souffler.

Le silence presque complet règne dans ce wagon obscur, seul le battement de nos cœurs qui reprennent peu à peu leur rythmes normaux et nos respirations saccadés après l’effort retentissent dans la carcasse de train. Finalement, après quelques minutes de mi-silence je finis par dire, encore essoufflée :

- Moi qui était venue pou voir la chef du quartier Sud, je crois qu’après ça, elle ne va pas très bien m’accueillir.

J’ai dis ça avec une pointe d’humour dans ma phrase ; Et puis, de toute façon, même si je n’avais pas presque cassée la patte d’un de ses guerriers, elle m’aurait mal accueillis. Je ne sais pas pourquoi, mais j’en suis sûre.

- Moi qui était venue pou voir la chef du quartier Sud, je crois qu’après ça, elle ne va pas très bien m’accueillir.

J'avais scruté les environs, je sentais la présence des deux chiens s'estomper, au moins, c'était certain qu'ils étaient bel et bien partie. La voix de ma chef de meute me fis tourner le regard vers elle, elle venait de s'assoir, moi, je me tourna complétement vers elle en boîtant avant de m'incliner légèrement vers elle comme un salut respectueux pour mon Alpha, même s'il était un peu tard pour les salutations. Je fis les blessures de la chienne à différent niveau de son anatomie, ses chiens ne l'avaient pas raté, pas plus que moi mais moi, avec mon épais pelage, mes plaies se voyaient moins bien. Malgré mon corps endoloris, je m'avança vers elle et lui demanda :

- Est-ce que vous allez bien ?

- Est-ce que vous allez bien ?

Je me rends compte que je n’ai toujours pas vérifié mon état, ou que du moins, je ne sens toujours pas la douleur. Douleur, qui, d’ailleurs, commence à se faire sentir. A part quelques griffures un peu partout sur le corps, surtout au niveau du ventre et de l’arrière train, et d’un morsure assez profonde à la patte, je vais bien ; Je me demande comment Alan va réagir en me retrouvant comme ça... Je devrais peut-être éviter de rentrer pendant quelques jours, le temps que les traces de combat s’estompent un peu. Oui, je vais sûrement faire ça. Enfin j’y réfléchirais plus tard.

Bref. Donc je regarde le fier guerrier de ma meute, qui coule aujourd’hui une douce retraite bien méritée – mais mouvementée - . Je n’aime pas vraiment être vouvoyer, surtout par un chien de l’Ouest. On est tous égaux.

- Tu peux me tutoyer. Je vais assez bien, et toi ?

- Tu peux me tutoyer. Je vais assez bien, et toi ?

- Je suis désolé, il va être difficile pour moi de vous tutoyer.

Eh oui j'étais comme ça, trop noble, trop à cheval sur les principes, j'avais un grand respect pour mon chef de meute mais je ne me sentais pas inférieur pour autant loin de là, je connaissais ma valeur, du moins, celle d'autrefois, maintenant, je ne savais pas vraiment mais cela avait moins d'importance. Mon regard se portait sur toutes les marques de morsure et de griffure de ma chef, je ne pouvais qu'espérer qu'elle aille mieux rapidement même si je pensais qu'elle devait se battre souvent. Je lui répondis :

- Moi de même, merci de m'avoir porté secours, je suis désolé de vous avoir mis dans ce pétrin.

- Je suis désolé, il va être difficile pour moi de vous tutoyer.

Ah, dommage. Bon, je vais faire avec. Si il n’aime pas le tutoiement, je ne vais pas le forcer. Quant à moi, j’ai vraiment du mal avec le vouvoiement. Je n’aime pas l’utiliser, je ne sais pas pourquoi mais c’est comme ça. Donc, même si je le respecte, je vais lui parler comme je parle à n’importe qui.

- Moi de même, merci de m'avoir porté secours, je suis désolé de vous avoir mis dans ce pétrin.

Je m’ébroue et grimace de douleur : le moindre mouvement me fait souffrir. J’ai pris l’habitude à force de me battre, mais je n’aime pas ça pour autant. Qui aimerait la douleur ? Un fou, et encore. Même les fous ressentent la douleur.

- C’est normal, je n’allait pas laisser un chien se faire attaqué par deux molosses.

- C’est normal, je n’allait pas laisser un chien se faire attaqué par deux molosses.

Elle avait naturellement raison, j'aurais réagit pareil. Mais...ma pauvre chef en avait subit les conséquences, j'étais un peu honteux de moi, je détestais que les autres prennent tout à ma place, avec mon expérience, j'aurais du y arriver tout seul ! Bon, je le savais au fond de moi, que cela n'aurait pas vraiment été possible et de par ma sagesse, je n'étais pas utopique sur mes chances de survie mais...voir mon alpha couiner de douleur à chaque mouvement, cela me faisait mal au coeur. Je l'observais avec compassion, j'espérais qu'elle n'allait pas mal le prendre, ce n'était pas de la pitié de faiblesse pour elle mais de l'inquiétude vis à vis du respect que j'ai pour elle.

- Au fait, que faisiez-vous là ?

- Au fait, que faisiez-vous là ?

Ce que je faisais là ? Oh, un petit éclair de folie à traversé mon esprit, et je suis venue me balader dans ce quartiers peur recommandé avec en tête l’idée de rencontre la terrible Ambre. Enfin, je me demande bien comment m’est venu cette idée folle et limite suicidaire. Je suis bizarre des fois... Peut-être un peu folle ? Bon, bon, mais non voyons.

J’observe le vieux chien, qui me donne l’impression de déjà connaître tout les mystères du monde. Il inspire le respect, ce fier canidé. Finalement, je me rassois sur le sol du wagon dur et froid, puis je lui réponds :

- Je me promenais, cherchant la chef de ce quartier. Et toi, enfin vous ?

Oui, j’essaye de le vouvoyer. Je m’en voudrais de me faire vouvoyer en restant à le tutoyer. Et même si je dois faire de gros efforts, je pense pouvoir y arriver, avec un peu d’entrainement.

- Je me promenais, cherchant la chef de ce quartier. Et toi, enfin vous ?

Chercher la chef de ce quartier ? C'était une idée qui m'aurait guère effleurer l'esprit. Je ne la connaissais pas personnellement mais j'avais assez vécu pour savoir suffisamment d'elle et c'était en partie la raison pour laquelle, l'idée de chercher à la voir me paraissait un peu absurde, d'autant plus que l'on devrait plutôt être ravi du calme qui coulait en ce moment sur la ville plutôt que de titiller une bombe à retardement qui pourrait avoir un impact sur la paix actuelle. Enfin, je n'allais pas critiquer les idées de ma chef de meute, je la connaissais assez pour la savoir aventureuses et tentatrice de toute les envies, et puis, peut-être avait-elle de bonnes raisons pour agir ainsi. Moi, de mon côté, je lui répondis :

- Je me suis égaré en ces lieux.

« - Je me suis égaré en ces lieux. »

Ah, lui aussi... Bah ça tombe mal, car je crois que je n’arriverais pas à retrouver le chemin jusqu’à mon territoire entre tout ces wagons. Il ne manquerait plus que l’on tombe sur un chien en train de protéger les frontières, ou alors encore mieux, Ambre ? En tout cas, je sens que ce n’était pas une bonne idée de me perdre. Mais qu’est ce que je raconte moi ? Je n’ai pas fais exprès de me paumer dans ce trou perdu, avec tout ces chiens voulant ma mort. Ma tête doit sûrement valoir une grosse récompense. Au moins, j’ai de la valeur.

Donc, je récapitule la situation : nous sommes perdus en territoire ennemi, avec sûrement des tonnes de chiens prêt à nous sauter à la gorge dès qu’ils nous auront repérés. Enfin, si ils nous repères. Ce que je n’espère pas.

« Et bien... On pourra chercher le chemin du retour ensemble. »

Spoiler:

« Et bien... On pourra chercher le chemin du retour ensemble. »

- Oui.

Je m'ébroua puis regarda ma chef de meute et entama la marche dans une direction que ni elle ni moi n'avions prise car sinon, il était évident qu'elle ne mènerait à rien, nous deux étant perdu. Oui même si mon Alpha n'avait rien énoncé, je sentais en elle qu'elle était dans la même situation embarrassante. Je me retourna, l'attendant, après tout, c'était elle la chef, donc à elle de marcher devant. Autour de nous c'était toujours le même paysage, des carcasses de trains qui traînaient sur les voies et des quais désertés, abandonnés, sombres et sales.

Mon maitre et moi cherchions un crimine avec kris et Ask,un autre collegue,quand ont vue deux chiens qui marchais l'un a coter de l'autre,kris murmura

-Tu crois que ces chiens on un raport avec le criminel ?

Mon maitre murmura

-Non je ne crois pas,ce sont des chiens errant,rien a voir avec ce criminel,et en plus j'ai apporter de la nuriture pour eux,car je l'ai ais vue recament.

Noa s'acroupi puis sortit de son sac deux belle piece de viande bien garnie.Je me lecha les babines.Puis mon maitre attendis les deux chiens